Karine Crocquenoy

* Violoniste spécialisée dans l'interprétation des répertoires baroque, classique et romantique joués sur des instruments propres à chaque période de composition

* Conseillère en projets artistiques

"Le second film propose un concert où l’on peut entendre, entre autres, le Quatuor Cambini-Paris et la chanteuse Magalie Léger. Ces interprètes proposent, en l’église Saint Nicolas de Villers-Cotterêts, le 22 novembre 2020, une intéressante confrontation permettant d’apprécier la place très honorable de la manière de Saint-George aux côtés du Divertimento en fa majeur K. 138 de Mozart, du Quatuor à cordes en mi bémol majeur op. 64 n° 6 de Joseph Haydn, tout de fluidité et de grâce, et de deux airs pour soprano et quatuor à cordes extraits de son opéra L’Amant anonyme."
          Jean-Luc Caron, ResMusica, 26 avril 2022


Notre CD des concertos pour piano de Chopin avec David Lively et Thomas de Pierrefeu est dans la sélection de la semaine du Monde:« Leur équilibre, le maître mot des interprètes de ce disque fascinant, se renouvelle tant dans la perspective classique du n°2 que dans le bouillonnement romantique du n°1 »
          Pierre Gervasoni, Le Monde, 21 avril 2019


5 Diapasons pour notre CD Chopin avec David Lively et Thomas de Pierrefeu:"... Nous entendons cette fois comme elles se complètent dans l'équilibre qui s'installe sans ombre entre le soliste et ses partenaires, mais aussi dans l'aisance du propos, dans son homogénéité, dans la beauté les alliages de timbres partout nuancés."
          Jérôme Bastianelli, Diapason, mai 2019


"Ce qui frappe cependant le plus immédiatement est la superbe qualité des dialogues qui s’établissent entre le piano et les cordes, nous valant tantôt des enlacements, tantôt des affrontements d’une beauté renversante ; il n’est pas question ici de chercher à singer l’orchestre, mais bien de se situer dans un véritable esprit chambriste en proposant d’autres couleurs, d’autres perspectives. Parfaitement mis en valeur par la captation alliant finesse et ampleur de Ken Yoshida, ce Chopin servi avec autant d’ardeur que de pudeur par des musiciens préférant manifestement le chant à la démonstration se révèle, au fil des écoutes, à la fois intimiste et saisissant, et en tout cas extrêmement attachant."
          Jean-Christophe Pucek, Notulae, 23 juin 2019


« Leur interprétation participe pleinement à la réussite de cet enregistrement : David Lively, attentif à ne pas couvrir le timbre des cordes, modèle un son fidèle à l’esprit de Chopin, avec une passion parfaitement dosée.Le Quatuor Cambini-Paris et le contrebassiste Thomas de Pierrefeu sont tout simplement parfaits car ils proposent un son au sein duquel les codes de la musique de chambre se mêlent à une dimension « micro-orchestrale », et créent un équilibre très subtil entre forme et timbre d’une rare beauté et d’une intense profondeur. »
          Andrea Bedetti, MusicVoice, avril 2019


Le CD de l'intégrale des Quatuors de Gounod par le Quatuor Cambini-Paris est dans la sélection de la semaine du Monde."Si la célébration d’un bicentenaire – celui de la naissance de Charles Gounod – n’avait servi qu’à cette parution de l’intégrale pour quatuor à cordes (dont deux inédits) de l’auteur de Faust, ce serait déjà fondamental. D’autant que ce premier enregistrement sur instruments d’époque par les musiciens du Quatuor Cambini-Paris, emmené par l’archet conquérant du primarius, le violoniste Julien Chauvin, dévoile un pan méconnu de l’œuvre du compositeur français, dans la lignée du classicisme viennois hérité de Schubert et Mendelssohn. Sonorité solaire, phrases chantantes, envolées rythmiques, expressivité à fleur de peau et noblesse de ton distinguent cet hommage qui fait œuvre pionnière sous l’impulsion de l’entreprenant centre de musique romantique française, le Palazzetto Bru-Zane."
          Marie-Aude Roux, Le Monde, 27 avril 2018


Notre CD Gounod est "coup de ❤️" de Radio Classique."de véritables trésors de charme, d'éloquence, d'invention (...) et notamment des mouvements lents (...) qui sont de pures merveilles. (...) Un disque absolument magique..."
          Emmanuelle Giuliani, Radio Classique, 10 mai 2018


"Premier enregistrement de ces quatuors sur instruments d'époque, ce tout nouvel opus du Quatuor Cambini-Paris est une révélation. Et dénote, chez le compositeur français, en plus d'un métier indéniable et de l'influence du classicisme viennois, un sens mélodique d'une grande profondeur."
          Thierry Hillériteau, Le Figaro, 29 mai 2018


CHOC de CLASSICA pour notre CD de l'intégrale des Quatuors de Gounod!!!"L'interprétation est d'une qualité exemplaire.""Le Quatuor Cambini-Paris a bien saisi le juste style de ces pages: classique mais épuré, avec une gamme d'affects variés, de la transparence haydnienne au sombre néobeethovénien, et toujours avec une charmante fluidité et un discours sans cesse relancé et intéressant. Une belle découverte!"
          Jacques Bonnaure, Classica, juin 2018


"Grâce soit rendue au Quatuor Cambini de nous restituer cette partition longtemps égarée par un jeu où la solidité de conception polyphonique et dramatique est magnifiée par une idéale aération des textures souvent denses. (...)Les Cambini y déploient une belle science théâtrale et donnent une salvatrice énergie au finale, sorte de « pas espagnol » au swing irrésistible. (...)En bis, dans un fragment de l’Allegretto du Quatuor en la majeur de Gounod, le quatuor joue à merveille des timbres sublimes de leurs instruments, ici magnifiés par un délicat usage des sourdines."
          Benedict Hévry, ResMusica, 6 juin 2018


ƒƒƒƒ de Télérama pour notre CD de l' intégrale des Quatuors de Charles Gounod"Le plaisir de cette (re)découverte tient aussi aux riches personnalités musicales des interprètes et de leurs instruments italiens du XIXè siècle. Le Quatuor Cambini-Paris n'aborde pas ces œuvres méconnues, il s'en empare en conquérant, avec un engagement et une vitalité de tous les instants, et une parfaite écoute mutuelle. Un quatuor inspiré, qui respire l'énergie et l'harmonie."
          Sophie Bourdais, Télérama, juin 2018


"Cette réalisation est à retenir absolument en cette année du bicentenaire, et le Quatuor Cambini en est, sur instruments d’époque, l’interprète idéal."
          Marc Vignal, Musikzen, 13 juin 2018


"La lecture du Quatuor Cambini-Paris, formation fondée à Paris en 2007, enthousiaste et brillante, a le mérite de sortir ce corpus de l’anonymat."
         Jean-Luc Caron, ResMusica, 29 juin 2018



"Magnifique programme qui a été interprété avec un véritable enthousiasme contagieux.La Symphonie de Haydn et Le Quatuor de Beethoven sont exécutés avec une fantastique maitrise du style, un éveil des beautés cachées de ces deux chefs d’œuvre."
          Pedro-Octavio Diaz, classiquenews.com, juillet 2017


"On admire autant la maîtrise et l’art du détail (merveilleux Andante scherzoso, magique de finesse et de bonheur partagé !) que la capacité à faire ressentir une énergie sous-jacente qui conduira le compositeur à porter la forme quatuor jusqu’aux sommets que l’on sait."
          Alain Cochard, concertclassic.com, juillet 2017


"Ils nous offrent une lecture qui conjugue une propreté technique et une mise en place irréprochables, une indiscutable musicalité et une très appréciable densité sonore. Il y a beaucoup de passion dans l’approche des Cambini-Paris, mais elle est s’accompagne d’un rien de retenue finalement assez française qui la rend plus concentrée et par là-même plus éloquente ; oubliant de jouer la surenchère tant de légèreté que de pathos, les interprètes, unis par une complicité évidente, trouvent toujours le ton juste et un équilibre parfait entre fougue et intériorité, avec un sens de la construction qui leur évite de relâcher la tension et de s’égarer dans les détails au détriment de la ligne. J’ai été particulièrement sensible à la fluidité globale qui marque cette interprétation mise en valeur par une très belle prise de son, aérée et chaleureuse, ainsi qu’à la façon naturelle qu’elle a de laisser parler la musique tout en ne manquant jamais de rendre sensibles avec beaucoup d’intelligence les trouvailles d’écriture dont elle regorge, sans jamais céder à la tentation de les surligner."
          Jean-Christophe Pucek, Passée des arts, décembre 2015


"The six quartets themselves are simply sublime, and the warmth and sensitivity of the interpretations here display them in all their glory. These are performances that come from the heart and speak to the soul; there wasn’t a single moment when I could imagine these works being played any other way. Add the absolutely terrific booklet notes and this is a set to treasure."
          Terry Robbins, The WholeNote, septembre 2015


"C’est un Mozart à la fois grave et léger, en excellente adéquation entre le style et le son, un vrai plaisir.Dans le Quatuor n° 1 de David, cette harmonie est encore davantage renforcée... les quatre musiciens font ainsi ressortir toute la spécificité de chaque mouvement. Ici aussi, c’est un bonheur de premier ordre."
          Victoria Tomoko Okada, ResMusica, mai 2015


          "Et c’est justement là que ces quatre artistes nous amènent. Loin des tracas du monde et de la matérialité. Quatre artistes dont cordes et archets servent de plumes et de pinceaux pour en dessiner un monde superbe, celui de Mozart. Les musiciens proposent avant tout la transparence et la légèreté dans la complexité. Les résonances sont particulièrement belles, alliant profondeur et musicalité. La prise de son est d’un rare bonheur, ouverte et sans contrainte, qui nous atteint dans la beauté des timbres. On y voit clair en tout temps. Magnifique."
          Le Parnasse Musical, mai 2015                    Récompense: Sommet du Parnasse ******


"Cambini-Paris Quartet's warm bow to the past."
          Charles T. Downey, The Washington Post, on May 3, 2015


"In its poise and pastoral freshness David's writing resembles some music of Schubert and Mendelssohn. The Andante is as dreamy a movement as any in the Romantic era. This unaffected and gorgeous music deserves to be played - and should be grateful to find champions in this promising group."
          Corinna da Fonseca-Wollheim, The New York Times, 04/28/2015


"Rarement ces partitions complexes n'ont semblé si évidentes, en premier lieu parce que les Cambini s'effacent devant elles pour les mettre en lumière. D'un naturel confondant, leur jeu instrumental brille par une belle homogénéité de timbres et un jeu polyphonique perpétuellement intéressant et vivant, sans aucune ostentation.On apprécie également que l' utilisation de ces cordes et archets leur permette de jouer davantage avec le dosage de la densité sonore - de très légère à quasi orchestrale, sans aucune exagération - démontrant toute la palette expressive et sonore de la formation quatuor. On est enfin frappé par leur capacité à mettre en valeur l'héritage contrapuntique que reçoit Mozart, mais également sa capacité à le dépasser et à moderniser cette écriture."
          Antoine Mignon, Classica, avril 2015                    Récompense: **** de Classica


"Comme nos jeunes artistes ont adopté des instruments d'époque, ils doivent démontrer la cohérence de leur projet face aux grands anciens (Budapest, Italiano, Berg, Talich) mais aussi dans leur catégorie face à la gravure d'un Quatuor Mosaïques au sommet (Astrée). Les Cambini-Paris surmontent l'épreuve avec élégance et panache.... Mieux théâtraliser leur Mozart, lui donner une agressivité expressive stimulante qui fait écho à la célèbre première intégrale des Alban Berg chez Teldec.La justesse des tempos apparaît d'emblée.Ce sens des nuances, délivré aussi dans les mouvements lents, s'accompagne de rubatos discrets, de relances sans à-coups qui laissent respirer la musique en oubliant les barres de mesure.... donnent aux six quatuors une ampleur beethovénienne.Le Quatuor "Les Dissonances" nous subjugue dès les âpres chromatismes de son introduction et se déploie ensuite dans une majesté jupitérienne sans la moindre emphase. C'est assurément le sommet du coffret."
          Jean-Luc Macia, Diapason n°633, mars 2015                    Récompense: 5 Diapasons


"On est comblé par cet enregistrement. ... Quant à l'expression, elle parcourt tout le champ contenu dans ces chefs-d'oeuvre, de la grâce de la joie à la grâce du deuil. ..."
           Olivier Mabille, Resmusica, le 10 mars 2015


"... Le Quatuor Cambini-Paris met en valeur la richesse mélodique inépuisable et l’inventivité de chacune de ces six partitions qui comptent parmi ses plus grandes. Derrière l’enthousiasme juvénile et la netteté des archets se dissimule une éloquence de tous les instants qui, au détour d’un trait, peut faire basculer l’auditeur du sourire aux larmes. Ces jeunes musiciens parlent la langue de Mozart avec un naturel confondant que rehausse les accents toujours justes de leurs instruments d’époque..."
          Philippe Venturini, Les Échos, le 16/02/2015


"Sous les archets élégants du Quatuor Cambini: pour le bonheur du partage, dans la chaleur de l'amitié.Les quatre complices possèdent d'instinct élans solidaires, accents unanimes, épanchements parallèles. Les couleurs claires et vibrantes qui émanent de leur jeu sur des cordes en boyau, avec des archets légers, enrichissent chaque mouvement d'une résonance quasi orchestrale.Et le (bon) goût de cacher sa science sous les dehors du naturel et de l'élégance. Comme le jeu du Quatuor Cambini."
          Gilles Macassar, Télérama, 11/02/2015                    Récompense: ffff de Télérama


"La luminosité du Quatuor de Ravel a pu être prétexte à des approches excessivement nerveuses, tendues, pour ne pas dire un tantinet « speedées ». C’est tout le contraire que proposent Julien Chauvin et ses trois compères (Karine Croquenoy, Pierre-Eric Nimylowycz et Atsushi Sakaï), adeptes des cordes en boyau comme chacun sait. Moderato indique Ravel : l’Allegro initial sait respirer, sans traînailler pour autant, avec de belles couleurs ambrées. Le ton est donné, celui d’une approche intensément poétique et vécue, de celles qui vous donnent l’impression de redécouvrir une partition rebattue. Par la suite, entre deux œuvres chorales, les Cambini offriront une belle transcription (réalisée par P. E. Nimylowycz) de l’illustre Pavane pour une infante défunte. Simplicité, rejet de tout alanguissement : la justesse du ton et du mouvement fait mouche là encore."
          Alain Cochard, Concertclassic.com, septembre 2014


"Les phrasés purs et l'équilibre parfait des Cambini - Paris, fines mouches rompues au classicisme 'historiquement informé' permettent de faire connaissance avec le très bel opus 56 n°2 dans les meilleures conditions possibles."
           Diapason n°622, mars 2014, Nicolas Derny                    Récompense: 5 Diapasons


"D'un côté, le jeune Quatuor Cambini-Paris, dont le travail sur Hyacinthe Jadin et Félicien David a été salué dans ces pages, propose, sur instruments anciens, une lecture pleine de contrastes, menée avec une verve spirituelle et une vigueur roboratives, du Quatuor en la mineur op.56 n°2 (1872), à laquelle ne manque qu'un soupçon d'épanouissement acoustique pour emporter complètement..."
          Jean-Chritophe Pucek, Passée des Arts, le 30 mars 2014


"Le quatuor Cambini fait église comble - 16° MUSICALES DE CHEVRY.Samedi dernier, l'église Saint Jean-Baptiste ouvrait ses portes à l'occasion du 16e Concert des Amis de l'église de Chevry. Le Quatuor Cambini a interprété des oeuvres de Cambini, Mozart, Gouvy et David. Les spectateurs ont assisté à des interprétations talentueuses des partitions proposées: légèreté, dextérité, puissance symphonique. On retiendra les très beaux jeux du quatuor opus 56 de Gouvy où la mélancolie de la romance s'est opposée magnifiquement au final Allegro con brio, faisant ressentir des accents presque wagnériens."
          La République du Centre, 14 septembre 2012


"Dans le domaine de la musique de chambre, on sera émerveillé par les deux premiers quatuors à cordes et par un mouvement du quatrième inachevé de Félicien David (1810 - 1876). Ce méconnu, amoureux de l'Egypte et de sonorités orientales, déploie une beauté mélodique inspirée et sculpte le travail des cordes entre un classicisme traditionnel et un romantisme qui emporte l'adhésion. Une formidable découverte, traduite avec finesse et créativité par le Quatuor Cambini Paris, qui fait preuve d'un équilibre sans failles et d'un engagement profond."
          Jean Lacroix,  La Revue Générale - numéro 06-07 / 2012


"Les musiciens dialoguent en osmose, faisant preuve de créativité dans leur jeu sur les textures, les variations dynamiques et les couleurs. Les timbres colorés des instruments d'époque renforcent le lyrisme."
           Jean-Noël Coucoureux, Classica - avril 2012                    Récompense: **** de Classica


"On croirait qu'ils reprennent le flambeau d'une tradition d'interprétation cultivée de longue date. C'est ce qui étonne le plus dans la perfection de leur jeu, dans la sûreté de leur phrasé, dans l'évidence de leurs contrastes...Révélant un répertoire, les Cambini - Paris confirment leur excellence."
          Nicolas Southon, Diapason - n°600, mars 2012                    Récompense: 5 Diapasons


"Le Quatuor Cambini-Paris, réunissant Julien Chauvin et Karine Crocquenoy au violon, Pierre-Éric Nimylowycz à l’alto et Atsushi Sakaï au violoncelle, nous avait livré un Jadin de la plus belle eau ; il se montre ici tout bonnement étincelant. En l’espace d’une année, les musiciens ont fait d’incontestables progrès qui leur permettent aujourd’hui de tutoyer l’excellence et de s’inscrire sans pâlir dans la lignée de certains de leurs glorieux aînés, comme le Quatuor Mosaïques. L’unité et l’écoute mutuelle dont ils font preuve tout au long de cette heure de musique trop vite écoulée leur permet de la porter d’un seul souffle en en rendant chaque mesure palpitante. Il me semble qu’ils ont énormément travaillé leur son d’ensemble lequel, grâce à un incontestable gain de rondeur et de sensualité qui n’a, pour autant, en rien entamé sa transparence, est aujourd’hui particulièrement séduisant. L’enthousiasme avec lequel les Cambini-Paris s’emparent de la musique de Félicien David est véritablement communicatif, et il se double d’indiscutables qualités de mise en place, de netteté de l’articulation, de lisibilité de la ligne, de soin apporté aux dialogues entre les pupitres comme au rendu des nuances, qui dénotent un véritable travail d’appropriation des partitions et en autorisent une approche conjuguant brio et subtilité. Le naturel avec lequel les interprètes parviennent à traduire les changements de climat et d’éclairage de chaque mouvement me semble une des grandes réussites de cet enregistrement. Tour à tour tranchants, volubiles, facétieux, tendres, éperdus, ils offrent un reflet très émouvant, parce qu’à la fois respectueux et senti, d’un compositeur qui, au soir de sa vie, confie à ses quatuors comme on le ferait à un journal intime, les émotions contrastées qui ont façonné le cours d’une existence extrêmement changeante. Il ne fait aucun doute, à mes yeux, que seuls des artistes accomplis sont en mesure de transmettre un tel sentiment de densité humaine ; les Cambini-Paris le font ici, et de la plus brillante façon. "
          Jean-Christophe Pucek, Passée des arts, 22 février 2012                    Récompense: "Incontournable" de Passée des Arts


"Ses quatuors à cordes montrent que Félicien David était capable de création "pure". Cette musique, vive et fraîche comme du Mendelssohn mâtiné de Schumann, est d'une élégance qui n'empêche pas, au détour d'une modulation, de savants enchaînements harmoniques qui savent toucher et surprendre...Le formidable Quatuor Cambini - Paris, qui joue sur instruments anciens, affiche un remarquable travail sur l'intonation."
          Renaud Machart, Le Monde, du mardi 21 février 2012, n°20866


"Les Cambini sonnent d'une âme profonde enveloppée dans une infime rugosité, ce qui leur confère ce tempérament si personnel et leur permet d'exprimer le vague à l'âme sentimental qui caractérise Mendelssohn."
          Clément Rochefort, La Lettre du Musicien, février 2012 - n° 413


"Méharistes valeureux, ces quatre jeunes musiciens, ... cravachent d'un archet fougueux ces pages nerveuses, à l'emprise rythmique despotique. Le timbre sanguin de leurs instruments d'époque les empourpre d'un hâle cuivré..."
          Gilles Macassar, Télérama n°3236 du 21 janvier 2012                     Récompense: ffff de Télérama pour le disque des quatuors de Félicien David


"Les quatuors français tiennent la corde...On redécouvre aussi des pans entiers de notre répertoire, comme ces quatuors de Félicien David. Composés au XIXè siècle, ils viennent de faire l'objet d'un premier enregistrement, sur instruments d'époque par le jeune Quatuor Cambini. Une démarche qui, pour son premier violon Julien Chauvin, "témoigne clairement d'un intérêt croissant du public pour le quatuor à la française"...Leur nouvel album est une jolie surprise. Ils y revisitent le compositeur Félicien David: un sublime exercice de style français (Ambroisie)".
          Le Figaro et vous, Thierry Hillériteau, vendredi 13 janvier 2012


"Cet ensemble offre du feu, un tempérament éloquent et ciselé pour faire aimer la musique de chambre romantique du très universel Félicien David. "
          La Montagne, 8 janvier 2012


"Le Quatuor Cambini-Paris affectionne les répertoires rares. Après des enregistrements Devienne-Vachon-Cambini-Boccherini (MBF) et Jadin (Timpani) remarqués, cette jeune formation sur instruments d’époque vient de signer un non moins séduisant CD Félicien David (Ambroisie-Naïve) et se produit le 6 janvier (à 13h) et le 8 janvier (à 11h) à l’Opéra Comique dans un programme Jadin-David-Gouvy. Premier dans la liste des « Coups de cœur » inscrits dans le cadre du partenariat entre Le Carrefour de Lodéon/France Inter et Concertclassic."
          Interview de Alain Cochard sur concertclassic.com du 3 janvier 2012                       Récompense: "Coup de coeur" de Carrefour de Lodéon et Concert classic


"Du feu, de la flamme, un tempérament éloquent et ciselé... le Quatuor Cambini ne          manque pas d'arguments pour nous faire découvrir et aimer la musique de chambre  romantique telle que défendue par le très original Félicien David...Félicien David mérite absolument la résurrection défendue par les interprètes.D'une subtilité dont il faut savoir goûter la saveur particulière, les Quatuors ici abordés selon les manuscrits conservés à la BNF, témoignent de la sensibilité néoviennoise d'un David particulièrement inspiré....met en lumière l'exquise imagination et la justesse expressive des Cambini.Même ivresse élégante et si délicate dès le premier mouvement du Quatuor n°2 (légèrement plus tardif que le n°1, vers 1869); articulation, flexibilité, précision, raffinement dynamique... les Cambini se montrent irrésistiblement convaincants car il s'agit bien d'exprimer ce lâcher prise d'un David qui assimile avec brio et personnalité les modèles viennois (nervosité du coup de théâtre final au violon). Habités, les interprètes le sont tout autant dans l'introspection et la vitalité nostalgique d'une vie intérieure intense....les instrumentistes savent apporter leur saine articulation; fluidité de chacun, entrain, humour, ivresse intérieure... et même fièvre collective défendant sans faiblir une tension électrique dont l'intensité rappelle Beethoven.Félicien David, chambriste du Second Empire et de la IIIè République en sort lumineux, convaincant, essentiel."
          Carter Cris Humphray, le 30 décembre 2011, sur classiquenews.com


"Il faut y être pour mesurer ce qu'on aurait raté en n'y étant pas: c'est ce qu'ont pu se dire les mélomanes venu au Bozar mardi dernier (...). Une brillance, une transparence et une plénitude exceptionnelles, surgies de la commune vision de tous les pupitres, cordes, vents, timbales, liés par un rapport organique à leur chef. Rhorer mène son petit symphonique comme un violoniste (virtuose) son archet: tout passe, tout irradie et prend sens. La dentelle et le feu. "Concert Beethoven au Bozar - Bruxelles.
          La Libre Belgique, 11 février 2011


« Pour servir au mieux ces pages trop peu fréquentées, les musiciens doivent parvenir à conjuguer suffisamment de rigueur pour rendre justice à leur sens aigu de la construction et une réelle humilité pour rendre palpable leur frémissante sensibilité.Le Quatuor Cambini – Paris relève ce double défi avec panache et offre de ces trois quatuors une lecture pleine d’enthousiasme et de subtilité. Un des principaux mérites de cette interprétation est sans doute sa fluidité, son équilibre ; aucune crispation, aucun alanguissement ne viennent perturber un flux musical offert avec beaucoup de naturel, unissant une belle densité expressive à une indéniable clarté de texture. Il faut également souligner l’intelligence avec laquelle le discours est conduit, dans un respect admirable des nuances qui confèrent une large part de leur force et de leur mystère à ces partitions, qu’une approche hâtive ou superficielle n’auraient pas manqué de desservir cruellement. Ici, la vigueur ne se départ jamais d’une élégance sans une once d’affectation, les mouvements lents savent chanter avec autant de lyrisme que de simplicité, les couleurs instrumentales alternent avec bonheur astringence et sensualité, l’humour n’est jamais absent là où il est requis.(...) Notons, pour finir, la qualité de la prise de son qui donne au quatuor ce qu’il lui faut d’espace pour que ses sonorités s’épanouissent tout en restant réaliste, ainsi qu’un livret d’accompagnement précis et documenté, fait suffisamment rare pour être applaudi. Une réalisation incontournable ? Assurément. »
          Jean-Christophe Pucek, Passée des arts, le 19 janvier 2011


"Le Quatuor Cambini est déjà bien connu des amateurs "éclairés"... notamment pour son disque rassemblant des oeuvres de Hyacinthe Jadin." (...) "Dans son introduction (finale du quintette K 516 en sol mineur), l'équilibre tonal est si subtil qu'ils l'interprètent comme si la musique se tenait sur le fil du rasoir, dans une inquiétude permanente. Même dans le Rondo suivant, les modulations inattendues sont exprimées avec encore plus de tension et d'angoisse, tandis que le thème est innocemment joyeux. L'Adagio du même quintette est joué avec une grande délicatesse, dans un volume intimiste imposant le silence absolu à l'auditoire: nous sommes donc contraints d'aiguiser nos sens pour écouter tout simplement la musique, et 'vivre' ainsi le génie de Mozart".
          Victoria Okada pour ResMusica.com, le 18 janvier 2011


"Quatuor raffiné pour partitions raffinées: le Louvre reste fidèle à sa mission".
          Le Nouvel Observateur, sortir,  Ivan A. Alexandre, n°2410 du 13 janvier 2011


"Voici une découverte essentielle qui bénéficie de surcroit de la science du Quatuor Cambini-Paris, fondé en 2007 et dont les membres proviennent d’orchestres adeptes des instruments d’époque (Orchestre des Champs-Elysées, Ensemble baroque de Limoges, Talens lyriques, Cercle de l’harmonie). Sa prestation exacte, irréprochable et d’une apparente aisance témoigne d’un réel et sincère engagement en faveur d’ouvrages oubliés des XVIIIe et XIXe siècles."
          Sébastien Foucart, Concertonet.com, le 3 janvier 2011


"Hyacinthe Jadin méritait bien la sensibilité et la finesse du jeune quatuor Cambini. Leur ton se fait avant tout classique par sa sobriété, mais partout sensible. Et très attachant par le goût des phrasés....L'héritage de Haydn est revivifié par une sensibilité nouvelle, dont les Cambini rendent à merveille l'inspiration très diverse...Chapeau bas aux quatre virtuoses!"
          Nicolas Southon, Diapason, décembre 2010                   Récompense: "Diapason d'Or Découverte"


"Le quatuor Cambini rend toute justice à ces partitions des plus attachantes".
          Marc Vignal, Classica, novembre 2010


"Pour le jeu subtil de ces quatre instrumentistes qui comptent parmi les meilleurs espoirs de la jeune génération"
          Le Figaro, le 2 juin 2010


"Alexis Kossenko, flûte et le jeune quatuor Cambini, vifs, imaginatifs, nuancés dans l'éloquence. Un festin."
          Gaëtan Naulleau,  Diapason, janvier 2008
 

Retrouvez la revue de presse du Quatuor Cambini-Paris ici